Ruche

C’est l’heure du réveil printanier pour notre ruche

Pour l’hiver, on repassera, c’est le plus doux depuis 1900 selon La Chaine Météo…et c’est ce que nous avons constaté sur le terrain. Les abeilles n’ont pas cessé d’être actives, de rapporter des pelotes de pollen, et d’aller boire dans les abreuvoirs. C’est le signe qu’elles ont donc maintenu un élevage quasi continu et donc une température élevée. Ce chauffage d’intérieur, très énergivore, est assuré par les abeilles qui consomment d’importantes quantités de provisions. Le risque de famine est renforcé et c’est pourquoi il nous faut un peu plus chaque hiver renforcer leur quantité de nourriture.

Cette surconsommation provoque aussi du pillage sur le rucher, et lorsque la situation dégénère ce sont plusieurs ruches qui sont touchées. Les abeilles profitent des faibles contrôles à l’entrée des colonies voisines pour venir leur subtiliser des ressources. Les habitantes se défendent, mais sont rapidement submergées par le nombre de pillardes qui finissent par décimer la colonie.

Nous avons donc choisi de prendre les devants cette année en déplaçant les ruches.

Pourquoi ce déplacement ?

Il s’agit pour la ruche Arnica d’éviter de subir les mêmes caprices du temps que l’an dernier (5 semaines de temps froid en Haute-Savoie qui avait conduit à la famine pour 40% des ruches). Le mardi 25 février, elle a donc quitté Faverges pour Saint-Germain au Mont d’or . Bien nous en a pris puisque 2 jours plus tard, la température chutait de 20 degrés et la neige tombait au sol pour la 1ère fois en Haute-Savoie !

Saint-Germain au Mont d’or est une commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes située au nord-ouest de Lyon. Là-bas, les abeilles profitent d’un grand terrain sur lequel ne pousse pas grand-chose puisque des chevaux se chargent de le tondre bien ras. Par contre, les alentours sont riches de diverses essences mellifères comme le colza, si utile pour lancer la saison, de saule marsault, et d’une formidable quantité d’arbres fruitiers qui fleurissent depuis quelques temps : cerisier, prunellier, pommier, poirier 🍏. Il y aussi de très nombreux acacias qui fleuriront d’ici quelques semaines.

Comment se déroule le transport ?

Premièrement, on définit la destination en fonction de l’environnement floral. Notre communauté sur les réseaux sociaux nous a bien aidé en nous proposant des lieux d’accueil 🤝.

Deuxièmement, on prépare la colonie à se déplacer dans la journée (on vérifie qu’elle ne manque de rien) et on attend la nuit pour la fermer. Les abeilles sont des insectes diurnes, ce qui veut dire qu’à la tombée de la nuit la colonie est au repos dans la ruche après une grosse journée de travail. C’est donc le bon moment pour fermer la porte et la charger dans le camion sans soucis.

Troisièmement, il s’agit d’être efficace et doux. Pas simple, mais il faut limiter les secousses pour éviter de blesser la reine par exemple. L’apiculteur doit faire preuve d’une main de fer dans un gant de velours…

Quatrièmement, lorsqu’on arrive sur place, on dispose des palettes pour accueillir les colonies. Pesant 30 à 50 kg en moyenne, la tâche se révèle vite épuisante. Une fois qu’elles sont toutes installées, on ouvre les portes, et plusieurs dizaines s’envolent rapidement pour retrouver leur liberté.

Dans les jours qui suivent, les butineuses effectuent des vols de reconnaissance des lieux pour prendre de nouveaux repères et ainsi retrouver facilement la position de leur habitation.

Et maintenant ?

Nous avons rendu visite à notre ruche le 21 mars pour effectuer la traditionnelle visite de printemps. C’est une inspection clé pour nous, la première réalisable suite à l’hiver. Elle nous permet de remettre le nez au milieu de milliers de butineuses et d’évaluer leur capacité à produire du miel pour la saison qui se profile. Avec une température extérieure supérieure à 15 degrés, du soleil, peu de vent, toutes les conditions étaient réunies. On est alors attentif au comportement des abeilles à l’ouverture, à l’aspect des cadres, aux provisions restantes, à la qualité et quantité du couvain, et enfin à la reine.

L’élevage des jeunes abeilles (couvain) a repris et les réserves de miel diminuent rapidement. Par précaution, on a ajouté un bloc de pâte sucrée qu’elles vont consommer en quelques jours. La reine est en forme, le couvain est très joli, et la population va augmenter dans les jours à venir. Ces jeunes abeilles joueront le rôle d’architecte d’intérieur pour finaliser la construction des 10 cadres dans lesquels la reine pourra pondre. Une fois que ce sera fait, on ajoutera une hausse (compartiment supérieur) pour leur donner de la place et y stocker du miel 🍯.

A bientôt pour d’autres nouvelles de notre ruche PLATINIUM,

Les apiculteurs de la ruche de Platinium 🐝🌺

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