Entre la QVCT et la RSE, le lien est le suivant : l’être humain. Tout à fait naturellement, une démarche QVCT efficace renforce ainsi toute stratégie de responsabilité sociétale d’une entreprise. L’inverse est vrai également : une entreprise qui met en place des pratiques RSE améliore les conditions de vie au travail de ses employés. Dans cette optique de vases communicants, Platinium se penche sur 5 moyens de booster la QVCT dans le cadre d’une démarche RSE.
QVCT et RSE : quelques définitions
D’abord définie par l’ANACT (l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), la QVT revêt la définition suivante : « actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail des salariés et les performances liées à l’entreprise ». À cette définition qui date de 2013, se sont ajoutés des points clés, dont notamment la qualité des relations sociales, la qualité du contenu du travail, de l’environnement et de l’organisation du travail, les possibilités de développement professionnel et le respect de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Le 31 mars 2022, l’acronyme QVT a été remplacé par QVCT dans le cadre de l’ANI sur la santé au travail entériné par la loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail ».
Améliorer la QVCT : 5 idées
Dans le cadre d’une démarche RSE, une entreprise peut mettre en place des actions pour agir sur la QVCT. Concrètement, cela passe par des dizaines de possibilités selon les objectifs fixés en amont. En voici cinq, abordables par toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d’activité et taille :
Droit à la déconnexion
Entourés d’appareils connectés en permanence, les collaborateurs de l’entreprise sont à risque, tant sur le plan physique que mental. Les conséquences néfastes d’une connexion trop importante ne sont plus à démontrer, à tel point que certaines entreprises comme Volkswagen et Intel, pour n’en citer que deux, mettent leurs serveurs informatiques en veille et bloquent l’accès aux collaborateurs afin que ces derniers se déconnectent complètement.
Un environnement de travail optimal
Tout environnement de travail, s’il est bien aménagé, propre et agréable, est propice à une ambiance sereine et à la productivité des collaborateurs. Si, au-delà de la propreté des lieux, l’entreprise favorise une approche de nettoyage professionnel écologique, elle contribue également à préserver la santé des femmes et des hommes qui travaillent pour elle.
Des aménagements spécifiquement conçus pour les collaborateurs
Cette idée, venue du Japon, que la salle de sieste gagne du terrain dans les entreprises françaises. Aujourd’hui, Adidas et Renault sont des exemples d’organisations qui ont su mettre en place des salles spécifiquement conçues pour les microsiestes.
L’intervention de praticiens en médecine douce
Naturopathie, séances de massage, réflexologie… les thérapies préventives sont efficaces pour lutter contre le stress et les risques de burnout. Bon nombre de professionnels sont prêts à intervenir en entreprise, de manière ponctuelle ou régulière. Cette action, facile à mettre en place, contribue à l’amélioration de la QVCT, entrant également dans le cadre d’une démarche RSE.
Des espaces de travail végétalisés
Bon nombre d’entreprises réfléchissent quant aux possibilités d’intégrer des plantes à l’intérieur de leurs locaux. Cela ne requiert pas que les collaborateurs se transforment en jardiniers ! L’idée est simplement de créer une ambiance plus sereine avec des plantes, notamment des végétaux aux propriétés dépolluantes.